Du nord au sud, de l’est à l’ouest et par delà les frontières la beauté et la magie de la nature n’ont pas d’égal. Il ne faut pas être un scientifique, un environnementaliste ou tout autre spécialiste pour se rendre compte de cet état de fait. L’eau, l’air, la terre sont les éléments nécessaires à la vie.
De loin en loin dans l’histoire l’homme s’est peu à peu détaché de la nature, il a essayé de la dompter, de l’apprivoiser. Inconsciemment au fur et à mesure de son évolution, en même temps qu’il faisait progresser le Monde, il a commencé aussi à le détruire, puis quelques uns dans leur course cupide, ont commencé à en vouloir plus, se raillant de ceux qui tiraient la sonnette d’alarme. Aujourd’hui la sonnette est cassée d’avoir trop tinté. Les preuves de l’impact de l’homme sur la nature s’entassent dans un coin, certains y jettent un coup d’œil de temps en temps, d’autres essayent de les montrer et de se faire entendre, tandis que d’autres continuent inlassablement de tiré sur une sonnette qui ne tinte plus et d’entasser les preuves sur la pile de dossier… Aujourd’hui pourtant, l’impact de l’homme n’est plus à prouver et les catastrophes écologiques s’enchainent : de Bhopal, à Tchernobyl, en passant par Fukushima, de la pollution pétrolière du désert de la Crau (sud de la France), à la marée noir dans le golf du Mexique, en passant par la forêt de Sumatra… La liste est longue, trop longue… On pourrait être fataliste et ce dire de toute façon qu’est que j’y peux ?
Seul dans son coin, effectivement, on ne peut pas faire grand-chose, pourtant il y a des lueurs d’espoir et des prises de conscience collective, c’est par exemple 100 000 allemands qui défilent contre le nucléaires, c’est 15 000 personnes qui se mobilisent en Ardèche contre le gaz de schiste, ce sont les Verts allemands qui gagnent une élection, et le gouvernement français retire les autorisations de forage et d’exploration du gaz…C'est ici et là des élus EELV à qui on accorde notre confiance.
La lutte pour la sauvegarde de la nature ne saurait pas contre occulter la notion de bien être qui nous est si cher. Si le bonheur absolu n’existe pas, à chacun de trouver le sien. La santé ne doit pas être un luxe, une bonne santé est déjà un premier pas vers le bien être, la Liberté de chacun ne doit pas empiéter sur celle des autres certes, mais elle ne doit pas être réduite à des clivages politiques ni religieux, de même que la couleur de peau ou les origines ne doivent être facteurs d’exclusion. Les européens se sont comportés comme des barbares pendant des décennies afin de civiliser le monde, sans respect des croyances des coutumes, des aborigènes australiens au Amérindien, en passant par les colonies, là aussi les conséquences sont irrémédiables, et en Australie encore aujourd’hui les Aborigènes sont obligés de se battre pour récupérer la terre de leurs ancêtres. Aujourd’hui la civilisation continue ses ravages, elle a la prétention de nourrir le Monde, alors qu’elle est incapable de se nourrir seule convenablement. Elle alimente ainsi le marché de la santé d’une part et affame l’autre moitié du Monde de l’autre. La notion de Bien être est remplacé par un pseudo bonheur consumériste sans saveur où les rêves de Liberté ont été remplacés par des rêves plus matériel d’écrans plat et de voitures puissantes, le paraitre à remplacé l’Etre, stimulant ainsi les frustrations des plus faibles. La misère du Monde s’étale alors devant nous, à la télé, dans les journaux nous faisant culpabiliser sur des situations lointaines que nous « peuple civilisé » nous avons en fait créées. Nous faisant oublier que la voisine qui vit seule avec ses 5 enfants les laissent manger à la cantine car c’est peut être le seul repas de la journée qu’ils auront , que cet autre voisin est au chômage et mal dans sa peau, pourtant ce n’est pas le fainéant comme on veut bien nous le faire croire au 20 h. Demain ils viendront peut être rejoindre ceux qui ont tout perdu et qui dorment dehors. Non, comme les autres chômeurs, comme beaucoup d’hommes ou de femmes seuls, ou avec des enfants ce sont eux aussi des victimes dont nous peuple civilisé sommes les responsables... Aujourd'hui on en est là, certains n'ont pas d'autre choix que de faire une croix sur leur bonheur pour se nourrir, se soigner ou se loger. Pire encore, nous n'assumons pas notre misère et rejetons la fautes sur les autres, les étrangers :hier Italiens, aujourd'hui Arabes, demain qui sait? On entend ça et là : on ne peut pas accueillir toute la misère du Monde quand même, non c'est vrai, mais on peut prendre des mesures pour qu'elle diminue, pour qu'elle s'arrête, chez nous et partout dans le Monde. Certains s'emploient jour et nuit a essayer de faire le tampon, ce sont les bénévoles des associations qui essaient d'apporter un peu de chaleur dans les nuits hivernales, un peu de nourriture, un sourire, une écoute... Partager un peu de son bonheur avec les plus démunis.