Les oiseaux chantent aussi les jours de pluie…
Rassurant,
Le ronron monotone de la vie
Nous entraîne dans la Routine.
La roue tourne, tintine,
Colle une rustine,
Sur la bouche trop zélée de l’imprévu.
Faudrait-il,
Que nous soyons fous,
Pour nous rompre le cou,
Et sortir de notre train-train,
Pour prendre le train
Du mystère et de l’aventure ?
Un peu de vert, de rose, de rouge,
Et des matins mâtinés de couleur,
Patinés du temps qu’il nous reste.
Des matins fleuris, meurtris,
Des matins qui déchantent,
Une réalité illusoire.
Plus loin dehors,
Le volcan se réveille,
Et de sa langue de lave,
Il envoie des flèches brûlantes,
Lourdes, chargées comme une mule,
De jugement, et de vindicte
« Et toi la bas, oui Toa,
Pourquoi souris-tu,
Tu te moques de moi »
« Je souris,
Je souris par envie,
Je souris à la vie »
« Ta vie est misérable,
Regarde-toi,
Habillé en guenille,
Mal rasé,
Le cheveu hirsute,
Et les pieds crasseux »
Puis le volcan se rendort
Sans bruit, dans l’indifférence,
Toa regarde ses pieds sales,
Sans comprendre vraiment,
Les propos brûlant du volcan,
Et il sourit …
Et puis la montagne s’élève
Devant lui,
Le toise de toute sa hauteur,
Avec les yeux coléreux,
Méprisant, crachant sur lui
Un torrent de maux glacés
« Toa, oui toi,
Tu n’es pas grand,
Minuscule microbe,
Où crois-tu pouvoir aller
Avec tes jambes minuscules